Dès 2008, une étude bibliographique des données disponibles sur le territoire a été menée pour recenser toutes les espèces d'amphibiens déjà observées. Les résultats obtenus ont montrés que plusieurs des espèces identifiées sur le terrtioire font l'objet de mesures de conservation au niveau européen, national ou régional.
Afin de déployer un suivi des espèces et des populations présentes, l'OPE a effectué une reconnaissance de terrain et sélectionné plusieurs sites permettant la mise en place des trois protocoles : PopReptile pour le suivi des reptiles, et le suivi de la migration et le suivi de l'abondance pour les amphibiens.
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Suivi de la migration des amphibiens
Le suivi de la migration repose sur la capture des amphibiens à l'aide de filets de piégeage posés en bordure de route entre des zones boisées et des cours d'eau. Sur deux périodes de l'année (printemps et automne), les pièges sont relevés tous les jours afin d'établir un inventaire et un effectif des espèces capturées. Ce suivi est pratiqué sur trois sites de captures (Montiers-sur-Saulx, Saint-Joire : Ormançon, et Biencourt-sur-Orge). Ce protocole est actuellement réalisé tous les deux ans.
Suivi d’abondance des amphibiens
10 sites aquatiques sont suivis depuis 2008 par des prospection actives afin de relever les pontes, les juvéniles et les adultes. Chaque relevé est fait au printemps mais à une période différente (ex. au mois de juin pour les juvénile) pour maximiser les chances de les rencontrer.
Programme national POPreptiles :
En 2012 ont été établis 18 transects sur différents milieux. L’inventaire se fait via le protocole PoPreptile (disponible sur le site du Museum National d'Histoire Naturelle), le long des transects au fil desquels des pièges thermiques sont disposés (plaques noires sous lesquels les animaux se cachent pour réguler leur température). Les individus observés lors du parcours le long du transect et pièges thermique sont inventorié en indiquant leur stade de développement. Ce protocole est actuellement réalisé tous les deux ans à raison de six passages par année de suivi sur chaque transect.