L’un des objectifs de l’OPE est de suivre l’évolution et la dynamique de la biodiversité afin d’en comprendre les tendances et les évolutions. Pour cela, l’OPE a décidé de déployer sur sa zone d’étude une série d’inventaires de terrain couvrant les principaux taxons constitutifs de la biodiversité locale.

Ces suivis peuvent notamment servir à identifier les facteurs qui influencent la distribution et l’intégrité des populations animales et végétales, qu’ils soient d’origine naturelle, anthropique ou directement en lien avec le projet Cigéo.

 

Organisés dès leur conception afin d’être réalisés de façon répétable, récurrente et pérenne sur le long terme afin, ces inventaires constituent de véritables suivis de la biodiversité. Ils reposent sur l’application de protocoles standardisés construits en collaborations avec des partenaires scientifiques, associatifs ou prestataires spécialités dans les études naturalistes et écologiques. Pour certain suivis, l’OPE applique directement des protocoles définis par des programmes nationaux pilotés par le Museum national d’histoire naturelle, afin que les données produites puissent intégrer des bases de données nationales.

Le cœur de cette approche est l’utilisation du concept de point de suivis (PdS), qui correspond à un site d’observation exploité à chaque campagne. Ces PdS sont de configuration variable selon l’objet de l’étude, allant d’une station (ex : suivi de la migration des amphibiens vers un ruisseau) à des surfaces couvrant l’ensemble d’un milieu naturel (ex : description d’habitats en milieu forestier).

Les suivis existants concernent :